Questions fréquentes :


Oui. Les départements n’ont pas l’obligation d’afficher les postes qui sont en deçà de 35 heures.

Oui, la convention collective du SÉSUM couvre aussi les emplois d’assistant-e technique non étudiant.

Non, les emplois d’auxiliaire de recherche et d’enseignement sont exclusivement pour les personnes inscrites à l’Université de Montréal.

Techniquement, oui. Le SÉSUM veut que ses membres soient au courant des modalités d’emploi et pour cela, le contrat de travail doit être signé avant de commencer sa prestation de travail, comme le veut l’article 5.06 de la convention collective du SÉSUM. En prenant connaissance de vos modalités d’emplois, vous serez plus au fait de vos droits et vos obligations d’employé-e.

Auxiliaires de recherche, auxiliaires d’enseignement et assistant-e-s techniques étudiant-e-s

Cycle Salaire sans les indemnités Salaire avec les indemnités
1er cycle $ 19,02
2e cycle $ 24,64$
3e cycle $ 27,16$

Assistant-e-s techniques non-étudiant-e-s

Salaire sans les indemnités Salaire avec indemnités
15,00 $ 17,36$

Selon l’article 7.02, 2 ans après l’obtention de votre diplôme, vous pouvez être payé pendant trois sessions consécutives au salaire du dernier diplôme obtenu à l’Université de Montréal.

Non, ce n’est pas normal. Selon la Loi, l’Université de Montréal a un mois maximum pour verser votre première paie. Si vous êtes dans cette situation, contactez le SÉSUM.

Techniquement, oui. L’employeur peut vous demander de rentrer vous-même vos heures dans Synchro. Celui-ci peut faire valoir que c’est la même chose que de puncher.

La réponse courte, c’est non. Vous ne pouvez pas parce que l’Université de Montréal et le SÉSUM se sont entendus dans la convention collective (6.02) que pour les sessions d’automne et d’hiver il y a un maximum d’heures de travail afin de faciliter la conciliation travail-études.

Cependant, il est possible de remplir le formulaire « Demande exceptionnelle d’autorisation de dépassement de la charge maximale d’enseignement par trimestre (SÉSUM) » disponible sur son portail UdeM, afin de demander une exemption.

Oui. Selon l’article 5.05, le contrat de travail pour la surveillance d’examen ne peut pas être en deçà du temps prévu. De plus, selon les normes du travail, si l’on vous demande de vous déplacer pour effectuer un travail, dont la nature de la tâche ne prend pas moins de 3 heures, vous devez être payé-e pour un minimum de 3 heures.

La personne responsable du cours ne peut pas refuser de le faire. Nous conseillons même aux auxiliaires d’accomplir cette démarche sans passer par le responsable du cours. Il suffit de remplir le formulaire «demande de modifications de contrats d’auxiliaire d’enseignement, de recherche et d’assistant» et de le remettre au secrétariat de votre département. Il s’agit d’une décision administrative, votre unité de travail décidera si les budgets permettent de vous donner plus d’heures. Si votre unité refuse, vous pouvez aussi cesser votre travail lorsque le nombre d’heures sera atteint. À ce sujet, nous vous invitons à consulter l’article 6.04 de la convention collective.

Non, c’est faux. Le temps de préparation ainsi que votre présence dans un cours en tant qu’auxiliaire de recherche doit être rémunéré, donc inclus dans votre contrat de travail. Cette modalité est précisée dans la convention collective du SÉSUM à l’article 7.03.

Oui. Si vous devez suivre une formation pour pouvoir votre travail, l’Université doit débourser les frais.

Normalement, non. L’employeur-e a un «droit de gérance», il et elle peut, dans le respect, parler avec vous de la façon dont vous travaillez. Si vous avez un doute sur ses intentions, contactez-nous immédiatement. Aussi, vous pouvez aussi consulter la question : mon département veut me rencontrer pour me parler d’une mesure disciplinaire. Est-ce grave ?

Il y a de raison de croire que oui. Si tel est le cas, contactez sans tarder le SÉSUM. Nous conseillons aux membres du SÉSUM de ne jamais rencontrer l’Université de Montréal seul-e lors d’une remise d’une mesure disciplinaire et de ne pas répondre à ses questions. Si on vous convoque pour une mesure disciplinaire, vous avez le droit (voir article 12.02) d’être représenté-e par nous et c’est ce que l’on suggère fortement.

Dès que vous prenez connaissance que vous avez été lésé, vous avez 90 jours pour déposer votre grief. Par contre, dans cette période de 90 jours, cela ne doit pas excéder 180 jours après que la faute contre vous ait été commise.

Par exemple, si au jour 1 vous vous rendez compte que vous avez été lésé, au jour 91 il est trop tard pour déposer un grief. Si au jour 30 vous vous rendez compte qu’une faute a été commise contre vous, vous avez jusqu’au jour 120 pour déposer un grief.

À moins que votre emploi ait comme modalité de corriger des travaux rédigés dans d’autres langues que le français, vous n’avez pas l’obligation de corriger un travail écrit dans une autre langue que le français.

Non, vous n’avez pas à débourser un sou pour assurer votre protection, cette charge revient à l’employeur : l’Université de Montréal doit s’assurer de votre sécurité au travail et de rembourser le matériel de sécurité obligatoire. C’est la loi.

  • Aviser votre supérieur immédiat et remplir le Rapport d’accident, d’incident et de premiers secours.
  • Aller consulter un ou une médecin.
  • Conserver toutes les preuves de votre consultation et demander une attestation médicale.
  • Contacter le SÉSUM.
  • Faire une demande d’indemnisation à la CNESST.